Alors, ça ne serait pas le retour du soleil et du chant des oiseaux ? Le départ des collants et des pulls chauds ? Si si si. Alors, la Compagnie Créole, enfin non, La Food Locale te propose 5 spots gourmands pour célébrer le printemps.

Le Gros Arbre

Première guinguette à avoir ouvert ses portes en 2022, Le Gros Arbre s’est emparé d’une vieille maison appartenant aux Voies Navigables de France, en bordure du très confidentiel Bassin des Filtres. Si on trouve quelques places à l’intérieur de la maison, au printemps, c’est bien le jardin qui nous occupe et les charmantes petites tables disposées sous le grand cèdre du Liban. On s’assoie. On commande un verre. On taille la bavette avec Sylvain, l’un des patrons qui tiens aussi le restaurant le Dahu à Toulouse. On zieute le menu. On est loin des tapas contemporains servis habituellement dans ce type de lieu dit éphémère. Ici, c’est soupe à l’oignon gratinée (5€), salade gersoise -généreuse-, assiette végétarienne, magret de canard IGP ou encore cassoulet toulousain (19,50€). Pour le dessert : crème brulée, banofee, moelleux au chocolat et sa chantilly maison se partagent notablement l’affiche. Des classiques solidement exécutés avec des produits frais et qui ne lésinent pas sur la quantité. On adore. On reste. On y digère avec un digo. Sous ce gros arbre, on est bien.

Le Gros Arbre, 110 rue des Amidonniers, Toulouse

Poison de Printemps

On se souvient du duo estival qu’avait formé cet été Quentin Pierre Antoine et la cheffe Agathe Baulu au Café Loin de l’œil, dans la cours de l’hôtel Ibis au Capitole. Avec le printemps, les deux passionnés refont la paire avec une nouvelle expérience éphémère dans la cave à vin Poison et dans l’agence d’architectes PPA, faubourg Bonnefoy. Au menu dégustation de ce Poison de printemps et au cœur d’un espace 100 % créatif, on retrouve des recettes inventives et des produits de la cueillette et du marché. De la création de l’assiette elle-même à ce qu’il y a dedans, Quentin et Agathe nous emmènent dans leur monde artistico-gastronomique. Ris de veau, aillet, gingembre sauvage et réduction de piment fumé ; Polenta crémeuse aux herbes, radis et beurre d’algues ; navet poché aux épices et orange… chaque petit plat et une émotion et nous emmène à la découverte des produits de micro saison. Un lieu qui nourrit le ventre et l’esprit. Mais attention, il ne vous reste que peu de temps pour goûter à ce joli Poison de printemps (42 € et 59 € les menus)

20 Rue du Faubourg Bonnefoy, Toulouse. Tel. 06 47 53 53 28. www.lepoison.fr

La Gourmandine

La Gourmandine, on la connait « côté marché », quartier Victor Hugo. Un deuxième établissement vient d’ouvrir « côté cathédrale », celle de Saint-Etienne, à l’angle de la rue de Metz. Avec ses 60 couverts, son look rétro chic et sa terrasse abritée, le lieu fait la part belle aux recettes gourmandes et maison, travaillées avec de bons produits, locaux quand c’est possible et toujours de saison. Signature de cette deuxième adresse, on partage des plats généreux comme le carré de cochon grillé grillé (49 €), bar sauvage entier à l’espagnole (58€), ou le faux filet de salers, direct producteur (58 €). On aime aussi la petite terrine des familles, concoctée par les patrons de la Gourmandine (12,90€). Et rester là jusqu’à pas d’heure, à refaire le monde et la Ville rose, autour d’un gin tonic.

62 Rue de Metz, Toulouse. Tel. : 05 34 41 13 67. la-gourmandine.fr

Les Assoiffés

Les trublions toulousains de chez Vivants et du Bagel Français ont ouvert une nouvelle adresse quartier Bayard : Les Assoiffés. On y déguste une cuisine bistrot, un poil canaille et sans chichi accompagnée d’une sélection pointue de vins en biodynamie. On retrouve le goût d’antan avec les œufs mimosa (5 €), on savoure le tataki de bœuf (8 €), l’andouillette crapule (18€), le fish and chips comme là-bas (16 €) ou les petits plats d’humeur du chef Camille Murat. Gros atout pour les beaux jours : une terrasse de 60 couverts laisse présager des soirées printanières animées sur cette place qui grâce à eux, reprends vie. Simple. Basique. Bistrot.

1 Pl. Robert Schuman, Toulouse. Tel. : 06 27 53 26 73. assoiffes-toulouse.com

Les Crulottés

La signature des Crulottés ? L’audace du cru évidemment ! Marine Juchet a ouvert un restaurant où l’on ne sert que des plats crus, mais qui fourmillent de couleurs et de créativité ! Et à l’arrivée des beaux jours, c’est la fraicheur qu’on a envie de voir et de sentir dans les assiettes non ? En entrée, on craque pour le gravlax de gambas, gelée printanière, fèves, petits pois, asperge verte, cerfeuil, gel de pamplemousse, œufs de truite (13€). On continue avec un tartare de bœuf, pressé de paleron, oignons grelots, cornichons, sauce worcestershire, tabasco, sauce porto, carottes primeur. On alterne entre la mer et la terre, et un plat servi avec de la salade et des frites maison. On finit « comme dans le sud » avec un gâteau moelleux à l’huile d’olive, fleur d’oranger, fraises, pomme verte rafraichie au thym. Si ça ce ne sont pas des produits et des saveurs de printemps, qu’on nous décrulotte !

13 Pl. Dupuy, 31000 Toulouse. Tel. 05 31 48 69 91. les-crulottes.com

La photo de la couverture (Gros Arbre) est celle d’Élodie. Celle des Crulottés a été réalisée par Mathilde Delozier pour La Food Locale (c’est notre agence qui gère les réseaux sociaux des Crulottés, mais promis on n’a pas payé Élodie pour qu’elle parle de ce restaurant, on l’a appris – presque- en même temps que vous). Si vous voulez que l’on gère aussi vos réseaux sociaux, contactez-nous à bonjour@lafoodlocale.fr !